We are all completely beside ourselves, Karen Joy Fowler

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L’auteur

Karen Joy Fowler est américaine. En faisant quelques recherches pour vous la présenter un peu mieux (je ne la connaissais pas avant de lire ce roman), j’ai découvert qu’elle écrivait de la science-fiction et de la fantasy. J’ai été très étonnée d’apprendre ça, parce que je ne rangerais pas du tout We are all completely beside ourselves dans ces catégories. Elle est surtout connue pour son livre Le club de Jane Austen qui a été adapté au cinéma sous le titre anglais du roman The Jane Austen Book Club. Elle a reçu le prix Pen/Faulkner pour We are all completely beside ourselves.

L’histoire:

Rosemary, la narratrice, est à première vue une étudiante comme les autres. Elle vient d’une famille de classe moyenne américaine, elle a un frère Lowell et une sœur Fern. Sauf que sa sœur a disparu du jour au lendemain quand Rosemary avait cinq ans. Sauf que ça fait dix ans qu’elle n’a pas vu son frère. Elle commence son récit par le milieu de l’histoire : sa vie actuelle d’étudiante en Californie, avant de nous entraîner  dans ses souvenirs pour nous permettre de comprendre comment sa famille en est arrivée là. Reverra-t-elle son frère et sa sœur ? Suspens.

L’avis de Wonder Wallaby :

Installez-vous confortablement et préparez-vous une bonne tasse de thé. Ready ? Let’s go !

J’ai vraiment aimé l’intrigue originale de ce roman. Bon d’accord, à première vue ce n’est pas hyper original. Sauf qu’en fait, si. Ça commence comme une simple histoire de disparition comme on peut en voir dans pas mal de thrillers. Enfin « disparition »…le lecteur ne sait pas vraiment ce qui est arrivé à Fern. Kidnapping ? Meurtre ? Accident ? Dans mon esprit conditionné par les films policiers, j’imaginais déjà tous les scénarios possibles. J’ai tourné les premières pages très impatiente d’en savoir plus sur l’état de Fern et de Lowell. Après la page 70, Rosemary nous révèle enfin ce qui est arrivé à sa sœur. Et là, on comprend qu’il s’agit plus que d’un roman policier. Honnêtement, je n’avais jamais lu une histoire semblable à celle-là avant. Une fois qu’on comprend ce qui est arrivé à Fern, on commence à imaginer pourquoi son frère s’est envolé lui aussi, et encore une fois, mon cerveau a imaginé pas mal de théories. J’ai vraiment aimé cette originalité de l’intrigue et cette fraîcheur. En plus d’avoir eu une idée atypique pour l’écriture de son roman, Fowler a eu une idée super cool.

J’ai aussi beaucoup aimé l’aspect psychologique du roman. Evidemment, l’histoire se concentre sur les liens familiaux, sur la relation compliquée parents/ enfants et celle entre frères et sœurs (ou sœurs et sœurs ici aussi en l’occurrence). Rosemary parle de ses sentiments envers sa sœur qui ne sont pas toujours jolis-jolis (jalousie, esprit de compétition) mais qui ne nous empêchent pourtant pas d’être certains de l’amour qu’elle éprouve pour elle. Elle décrit aussi le déchirement de sa famille et surtout de sa mère, qui voit se volatiliser ses enfants l’un après l’autre. Ce livre nous amène à nous demander ce qui constitue ces liens de fraternité. Est-ce le lien du sang ? Ou bien le fait d’avoir grandi ensemble ?

We are all completely beside ourselves évoque aussi la façon dont les humains traitent les animaux. Et là j’entends un grand QUOI ?! Comment ça, ça parle d’animaux ?! Lisez….Vous comprendrez…

Enfin, ce livre est drôle. Rosemary nous raconte des événements parfois assez traumatisant de son enfance avec une touche d’humour très agréable. Malgré les thèmes abordés qui peuvent être assez lourds, on passe un bon moment, ça ne vire jamais dans le dramatique.

Les plus :        L’intrigue pleine de surprises

                          L’originalité du sujet

                          L’humour de la narratrice

Les moins :    La fin de l’histoire est un peu décevante.

                          Je m’attendais à mieux après un roman qui m’avait autant tenue en haleine.

A lire si :         Tu as toujours rêvé d’être dans la tête de Tarzan

                          Tu aimes les histoires un peu barrées

Bonne lecture !

Wonder Wallaby

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