Journal du Dehors, Annie Ernaux

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L’auteur : 

 Annie Ernaux est une écrivaine française et professeure de lettres née le 1er septembre 1940. Elle a fait ses études à l’université de Rouen puis de Bordeaux et est devenue successivement professeure certifiée, puis agrégée de lettres modernes.

Annie Ernaux fait son entrée en littérature en 1974 avec Les Armoires vides, un roman autobiographique. En 1984, elle a obtenu le prix Renaudot pour un de ses ouvrages du même genre, La Place. En 2008 elle a reçu le Prix de la langue française pour l’ensemble de son œuvre.

Un prix littéraire dont elle est la « marraine » porte son nom.

L’histoire 

 Journal du Dehors publié en 1993 est qualifié de  » journal extime  » ( à opposer au journal intime ), qui sonde l’intimité non pas de l’auteur, mais du territoire qui lui est extérieur. Il a une portée à la fois littéraire et sociologique.

De 1985 à 1992 Annie Ernaux a écrit des scènes du quotidien dont elle a été témoin, qui l’ont soit révoltée ou poussée à réfléchir. Elle retranscrit aussi bien les paroles de clients odieux envers une caissière de supermarché que le comportement des SDF dans le RER parisien. Elle se retrouve parfois dans les personnes qu’elle voit ou entend et avoue qu’elle se connaît mieux elle-même grâce à celles-ci. Chaque instant qu’elle a vécu ou paroles qu’elle a entendues sont écrits sous forme de petits paragraphes qui n’ont aucun rapport les uns avec les autres.

 L’avis de Colonel Bacon

 Lorsque je suis rentrée chez moi pour y passer l’ été ma petite soeur m’a prêté ce livre qu’elle a lu cette année en classe de Seconde. Je ne sais pas trop quoi penser. J’ai trouvé ce roman assez intéressant dans son ensemble par son aspect sociologique, mais sans plus. Il est assez court et se lit facilement, et on y retrouve un vocabulaire parfois simple et parfois plus élaboré. Le style est neutre et sans jugement, elle relate les événements dont elle a été témoin de façon objective. Mais il n’y a pas de réelle intrigue, on lit juste des retranscriptions d’instants de vies. Au début on ne sait pas vraiment ce qu’il se passe.

On retrouve souvent un contraste entre le monde des riches et celui des pauvres, les jeunes et les vieux, les chansons nouvelles et les anciennes, les paysages sales et propres. L’importance du statut social est omniprésente car l’auteur montre que les gens qui ont de l’argent sont mieux traités.

Elle nous montre que nos vies sont affectées par les individus que nous rencontrons chaque jour si nous prenons le temps de les observer un instant.

Les plus : 

 – Un roman court qui se lit facilement

– Un style neutre

Les moins : 

 – Pas de réelle intrigue

 A lire si tu ne prêtes pas assez attention à ce qu’il se passe autour de toi.

Bonne lecture !

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